Le 19 janvier 2017, Christ Dongui se trouve dans la salle des conférences du palais des congrès où devait se passer le théâtre de la levée de l’immunité parlementaire d’André Okombi Salissa. Il s’est mis à filmer le début de la cérémonie avec les journalistes et autres attachés parlementaires quand il a été interpellé.
Un élément de la sécurité du parlement congolais l’accompagne du côté où se trouvaient la délégation de la Présidente Munari. Deux minutes après, le responsable de la sécurité, ancien colonel à la retraite proche de Justin Koumba président de l’assemblée nationale [ Justin Koumba mis en examen pour blanchiment d’argent en France ], est venu le prendre pour le faire sortir de la salle. Christ est alors présenté à la gendarmerie qui lui demande de supprimer les images, ce qui fut fait. Un élément de la police politique intervient après avoir reçu un appel d’un parlementaire du pouvoir puis Christ est embarqué dans une Rav4 en direction de la DGST. Christ a été transporté par un officier du Conseil National de Sécurité.
Pourtant, la session parlementaire était une plénière ouverte c’est à dire ouverte au public et de plus, Christ n’était pas le seul à filmer en dehors de la presse autorisée.
Aujourd’hui après plus d’un mois de prison, Christ Dongui vient d’être inculper pour tentative d’usurpation d’informations et trouble à l’ordre publique par le parquet du tristement célèbre Oko Ngakala.
Le Collectif #Sassoufit réclame la libération immédiate et sans conditions de Christ Dongui et de tous les prisonniers d’opinion dont le journaliste Ghys Fortuné Dombé bemba.
Collectif Sassoufit 