Cornaqué par son âme damnée, le très sulfureux Français Jean-Yves Ollivier de la Fondation Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, sa majesté des mouches, s’est citrouillifié en Pape de l’€cologie.
À travers le Fonds bleu du Bassin du Congo, il espère verdir son image comme suggéré par le roi des RP Bell (de Bell et Poltinger) qui émarge au board de la Fondation Brazzaville.
On se souviendra, à propos, de la visite programmée de Clément Mouamba à Corinne Lepage, avocate €cologiste en février 2018.
Paris 27 avril 2018 – Coordination du Collectif #Sassoufit

Du 27 au 29 avril 2018 se tient à Brazzaville encore un sommet bidon sur le climat et le bassin du Congo. Sassou le pétrolier avait dès 1982 au sommet de la Terre de Nairobi perçu le potentiel médiatique de l’écologie politique. Proche des internationales communistes révolutionnaires, Sassou a toujours trouvé un intérêt certain pour l’€cologie comme instrument de pression vis-à-vis de ses amis pétroliers et outils de propagande, c’est pourquoi il a été l’un des pères du label FSC.
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Pourtant, la réalité environnementale est autre. Exploitation sauvage de l’or et destruction de l’environnement font rage sous le silence complice de son féticheur le Ministre des Mines, déjà cité en Australie dans une affaire de corruption dans l’attribution de permis miniers.
Ce ministre délivre, de plus en plus en ces temps de crises, des permis d’exploitation d’or à des sociétés très controversées notamment les sociétés chinoises Agil Congo et Kimin Congo.
Rien que dans la Cuvette-ouest il y a eu plus de 15 rivières détruites entraînant une augmentation des moustiques donc des crises de paludisme. Le non paiement des taxes environnementales et d’abattage sont la règle. Il n’y a aucune étude d’impact environnemental et social sur les communautés, les violences et menaces contre les exploitants artisanaux se multiplient ainsi que la pollution des eaux et la destruction de la biodiversité.
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Sassou Nguesso est un escrologiste patenté dont l’intérêt pour la préservation de la nature n’est motivé que par les aides et subventions internationales qu’il pourrait réunir au travers de ses habituels réseaux. Dernièrement à Londres, la Fondation Brazzaville s’est retrouvée avec le Prince Michael de Kent faux-nez de son frère le Prince Edward de Kent, pour obtenir, sans doute, le soutien du Prince Charles réputé très influent dans le petit monde l’environnement.
Tout ce beau monde sait pourtant que c’est dans le clan des Nguesso que se situent les grands responsables de la déforestation du Bassin du Congo. Les concessions forestières, à une ou deux exceptions près, leur appartiennent. Et lorsque les coupes ont massacré proprement le manteau végétal, les surfaces libérées sont confiées à des partenaires asiatiques pour des plantations de palmiers à huile et l’extraction illégale des minéraux.

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La fourberie de ces personnages n’ont d’égal que leur penchant pour les gains faciles. Pour eux mentir à la Banque Mondiale (lorsqu’elle n’est pas complice), au Fonds Monétaire International (idem), à la Cour d’Angleterre (idem), à l’Agence Française pour le Développement (idem) et même au Vatican (idem) est une routine. Il n’y a pas que les arbres qui sont massacrés au Congo des Nguesso. On y a enseveli un Cardinal et on l’arrose du sang de plus de 400 000 martyrs pour conserver le pouvoir.
Ce régime utilise les lois, les traités, les labels et certifications comme un moyen d’opacification ! On vote des lois qui ne seront jamais appliquées, on ratifie des traités pour mieux les violer, on sollicite des certifications pour les falsifier à souhait ; enfin, on crée des parcs nationaux forestiers pour exproprier les autochtones et mieux déboiser illégalement !
Par exemple, les peuples autochtones sont présents dans presque tous les départements du Congo. Ils représentent entre 1,4% et 10% de la population du Congo (population totale estimée à 5 millions d’habitants en 2016). Malgré un cadre législatif quasi complet et la promulgation en 2011 de la Loi 5-2011, première loi en Afrique sur les peuples autochtones, la situation s’est dégradée. Cette situation est symptomatique de ce que nous pouvons appeler la “maladie congolaise”. Sur le papier un arsenal législatif dernier cri : le Congo a ratifié, pour mieux les transgresser, presque tous les traités internationaux sur le sujet et sur le terrain un ethnocide cruel fait rage.

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C’est un pouvoir endurci dans le crime, et l’écologie n’est qu’un prétexte pour se maintenir au pouvoir en détournant des ressources nouvelles et en s’achetant une “image progressiste” à peu de frais.
En définitive, Après l’OBUMITRI (Oligarchisme BUreaucratico-MIlitaire-Tribale), idéologie totalitaire de la suprématie ethnique, l’Escrologie est le second pilier du régime de Sassou Nguesso, sa majesté des mouches.
L’Escrologie est le pendant politique de la pratique du “Bleaching épidermique” dont Sassou Nguesso est un docteur Honoris Causa. Il se manifeste par une mythomanie pathologique et une volonté de mystification permanente. Le slogan, l’annonce, le faste et l’apparat seuls comptent.