En plus des chefs de quartier, dans le découpage administratif de nos communes on compte le chef de bloc qui est l’autorité qui a en charge une ou deux ruelles. Ensuite il y a le chef de zone qui gère 2 ou 3 blocs de rue. Dans l’organigramme il y a le chef de quartier, ensuite le chef de zone et, enfin le chef de bloc qui, soit dit en passant, sont tous encartés au PCT. Notons que ces découpages existent depuis belle lurette.
Le travail d’identification ne se fait pas au travers de missions d’enquêtes précise. Ils se cachent derrière des ONG existantes. Ils peuvent le faire sous le couvert du PNUD Congo, de la Banque Mondiale Congo, du Ministère de la santé qui organiseraient par exemple un recensement pour une campagne de vaccination ou une mission de santé quelconque. Ainsi ils passent de maison en maison pour identifier le nombre d’enfants. Derrière cette opération d’identification ce qu’ils veulent réellement savoir c’est l’identité des chefs de familles, des parents, tous les occupants de la maison, leurs activités, leurs contacts etc. Et toutes ces données finissent à la DST chez le général Philippe OBARA.
Cette opération dont le grand public n’a entendu parler que récemment par la voix d’Andréa Ngombet du Collectif Sassoufit sur le plateau du JT Afrique de TV5 n’est pas nouvelle. Elle se tient depuis au moins 2 ans et se répète de manière cyclique. C’est un peu la méthode d’identification du terroriste Oussama Ben Laden qui a été tropicalisée par OBARA et tous ces colonels de la Police formés par la Securitate roumaine du dictateur communiste CEAUSESCU. Nous nous souvenons que Ben Laden a été identifié grâce à une opération de vaccination montée de toutes pièces. La différence ici étant que l’ennemi n’est pas un terroriste mais le citoyen congolais lambda qu’on veut réduire au silence par tous les moyens.
Edo GANGA – pseudonyme d’une source sécuritaire