LES ACTEURS CHARGÉS PAR SASSOU DE NÉGOCIER AUPRÈS DU FMI : UN ANCIEN DIRECTEUR DU FMI ET L’ASSOCIÉ D’UN BLANCHISSEUR DE CAPITAUX

Lucien EBATA a sorti l’argument du congo membre de l’ITIE. Le Congo, au regard de la corruption de son industrie extractive devrait être radié depuis longtemps de l’ITIE. 

Pour la deuxième fois en moins d’une décennie, la République du Congo se retrouve au bord de la faillite.Pourtant, le Congo-Brazzaville possède des réserves considérables de pétrole et devrait devenir le troisième producteur pétrolier d’Afrique subsaharienne d’ici 2018.Lire le communiqué sur le site GW

Tenant à accroître ses chances d’obtenir un allègement de la dette du Congo, le Président Sassou Nguesso a employé les grands moyens avant la première série de négociations pour convaincre le FMI. Il a ainsi engagé les services de Parnasse – le cabinet de conseil de Dominique Strauss-Kahn, ancien directeur du FMI au profil peu reluisant.

Un autre individu, qui a mené les négociations auprès de la mission du FMI pour le compte du Président Sassou, est Lucien Ebata. Sassou a nommé Ebata, président de Forbes Afrique et PDG d’Orion Oil, au poste de conseiller en charge des financements étrangers en août 2017. Depuis la création par Ebata de Forbes Afrique en 2012, et au moins jusqu’en 2015, sa société Orion Oil a régulièrement obtenu et fait le commerce de cargaisons de pétrole provenant de la SNPC et a recouru à des schémas de préfinancement. Le cofondateur d’Orion Oil et directeur de Forbes Afrique Medias Holding, le Français Philippe Chironi, a été condamné en janvier 2017 par les autorités de Saint-Marin pour avoir blanchi de l’argent public congolais représentant plus de 60 millions d’euros entre 2006 et 2012 pour le compte de membres de la famille du Président Sassou, entre autres. L’avocat de Chironi, Achille Campagna, a fait appel du jugement saint-marinais en février 2017.

NOTE COLLECTIF #SASSOUFIT :  La banque mondiale par sa représentation au Congo envisage une aide de 400 millions de $ au régime Kleptocrate.  Comment peut-on lancer une consultation « libre » dans un pays où la liberté d’expression et l’intégrité physique des acteurs de la société civile n’est pas garantie ?

La société civile ne comprend pas cet acharnement thérapeutique autrement que par la corruption des agents des agences internationales à Brazzaville. 

Voir le communiqué de la Banque Mondiale

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