COP 23 : SASSOU NGUESSO UN ‘’BRACONNIER’’ EN CHASSE À BONN.

Exploitation illégale de bois et d’or dans la Sangha

Asphyxié financièrement, isoler et considéré comme un pestiféré à l’international, en proie à un front social qui s’amplifie avec la perspective de la chute inéluctable de son régime, le tyran Sassou Nguesso quitte discrètement Brazzaville pour Bonn dans le cadre de la COP 23 la conférence sur le climat. Comme à l’accoutumée, Sassou Nguesso utilise ce genre de sommet pour tenter des « selfies », voir nouer des contacts avec des décideurs politiques ou financiers disposés à ‘’sauver le soldat Sassou’’.

il est donc intéressant pour nous de rappeler combien Sassou n’est pas un écologiste mais un braconnier multirécidiviste. Voici le Portrait « écologiste » du tyran.

 


SASSOU NGUESSO UN BRACONNIER RÉCIDIVISTE

1988 – Le scandale des déchets toxiques. Comme en 1988, en pleine crise déjà, sassou va certainement négocier le stockage des déchets toxiques en contrepartie des financements.

Révélée par les « Zorro verts » de l’écologie (Bruxelles), relayée par Radio-France Internationale et Radio trottoirs qui allaient donner toute la trame de l’événement, l’affaire éclata publiquement en mai 1988 autour d’un contrat de placement de deux millions de tonnes de déchets toxiques en provenance de l’Europe et des Etats-Unis.

Mandataire d’une société installée au Liechtenstein (Bauwerk A.G), un homme d’affaires Luciano Spada avait réussi à signé un contrat de 74 millions de dollars avec le ministre de l’Information et des Télécommunications, Christian Gilbert Bembet. En réalité, l’affaire révélait l’existence des ramifications jusqu’au sommet de l’Etat. Le ministre Gilbert Bembet Avait obtenu, sous le patronage du Premier ministre Edouard Poungui, une licence d’importation du ministre du Commerce et des P.M.E., Alphonse Souchlaty ainsi que l’aval du ministre de la Recherche scientifique et de l’Environnement, Christophe Mbouramoué.

Dans le montage de l’affaire, diverses personnalités civiles (l’avocat d’affaires Vincent Gomez, conseiller à la « Primature », Jean Passi) et administratives (Dieudonné Nganga, Ngamissamy Issanga, Abel Tschicou) étaient également impliqués.

Le scandale suscita d’incessantes rumeurs et la terreur au sein de la population du Kouilou où les déchets devaient être stockés (gorges de Diosso). Pour calmer la situation, le gouvernement s’engagea à établir les responsabilités. Après la réunion du plénum du Parti Congolais du Travail qui opta pour des sanctions sévères et exemplaires, le Premier ministre qui avait pu être reconduit effectua le 30 juillet 1988 un remaniement ministériel marqué par le limogeage de deux ministres instigateur de ce contrat frauduleux : Christian Gilbert Bembet et Christophe Mbouramoué. Ils avaient déjà empoché les pots de vin avant même l’exécution du contrat. Par ailleurs l’avocat Vincent Gomez fut radié du barreau.

Intervenu dans un contexte politique aigu caractérisé par la révolte Kouyou, le scandale des déchets toxiques a montré à quel point la corruption régnait au plus haut sommet de l’Etat congolais. Il a constitué une première prise de conscience des populations des problèmes liés à la préservation de l’environnement et à la santé publique.
(François Soudan et Michel Friedman, Déchets toxiques : le dossier du scandale in Jeune Afrique, no. 1435, 1988, PP. 20-29).


SASSOU NGUESSO BRACONNIER FORESTIER. 

Scandale écologique ou catastrophe environnementale : La déforestation pour l’huile de palme alimente aussi le commerce de bois illégal : Atama Plantation et Eco Oil de Christel Sassou et Willy Etoka au cœur du scandale.

Au Congo-Brazzaville, un groupe malaisien a acquis les droits relatifs aux plantations Atama. Atama possède dans ce pays une concession de 470 000 hectares au beau milieu de la forêt tropicale, dont 180 000 hectares vont servir à la culture de l’huile de palme. Il s’agit vraisemblablement du plus grand projet lié à l’huile de palme dans le bassin du Congo. La coupe à blanc à grande échelle de la forêt tropicale a débuté en 2012 sans attendre les études d’incidences sur l’environnement exigées par la loi. Les inspecteurs gouvernementaux ont déjà relevé de nombreuses infractions à la législation forestière. Si ce projet est mené à son terme, il multipliera par deux le taux de déforestation au Congo-Brazzaville. Il produira en outre, pendant plusieurs années, plus de bois que ne le font les concessions forestières déjà existantes dans le pays.

Ces faits se produisent en pleine forêt équatoriale au Congo Brazzaville. Cette criminalité environnementale illustre comment le Congo Brazzaville met en œuvre le processus de réduction des émissions dues à la Déforestation et la Dégradation des forêts, processus pour lequel le Congo veut aspirer aux financements du fonds vert pour le climat ou à d’autres financements innovants.

Il s’agit en réalité d’une dictature qui s’exerce sur l’environnement sous le regard impuissant des communautés riveraines qui subissent cette violente répression aux conséquences graves sur leurs conditions de vie. Comme toutes les autres formes de dictatures, celle-ci est organisée par le pouvoir de Brazzaville dans le seul but du pillage des ressources par le clan au pouvoir. Les images ci-dessous illustrent la destruction de l’environnement par les investisseurs asiatiques à multiples faces (exploitations forestières, minières, agricoles…) dans les départements de la sangha et de la cuvette-ouest.

En ce qui concerne l’exploitation forestière, les faits sont aussi graves, pourtant le Congo s’évertue à vanter de manière intempestive la certification de ses forêts. Nous le savons tous que la certification n’est pas encore une exigence légale au Congo mais plutôt une démarche volontariste des sociétés dont l’objectif est d’assurer les meilleurs marchés de leurs produits. Ainsi au Congo, deux sociétés forestières dont la société IFO à capitaux Danois du groupe Danzer et la CIB OLAM née des cendres de la CIB à capitaux allemands, sont certifiés FSC. Elles font preuve de bonne gouvernance forestière.

A l’opposé, les sociétés à capitaux asiatiques et libanais se révèlent comme de très mauvais élèves dans la gestion des concessions dont elles sont tributaires au Congo. Par ailleurs, un autre groupe de sociétés dites agricoles telles que Lexus-Agricole dans le département Niari, Atama Plantation dans la Sangha et Lurcia- Service dans la Lekoumou et bien d’autres ont délibérément investi les zones forestières pour perpétrer les coupes frauduleuses de bois à grande échelle au mépris des lois et règlements de la République.

Quel crédit peut-on alors accorder à un gouvernement qui organise les crimes économiques et environnementaux dans son pays? Et surtout lorsque le Chef de l’État n’est pas censé savoir ce désastre qui se fait sur son autorité, n’est-ce pas la preuve de l’incompétence ?


AFFAIRE : SCANDALE DE BOIS ILLÉGAUX EXPORTÉS PAR LA SOCIÉTÉ ATAMA PLANTATION.

Le ciel commence peu à peu de d’éclaircir sur l’affaire de grosse mafia de bois illégaux exportés par la société Atama Plantation. Rappelant que cette affaire a éclaboussé un certain Ruban d’origine asiatique nommément cité en complicité de Madame Rosalie Matondo à l’époque Ministre de l’Économie Forestière, du Développement Durable et de l’Environnement (MEFDDE).

Mais, qu’est-ce qu’il en est réellement de cette affaire qui continue de faire couler tant d’encre? Il s’agit enfin de 14.000m3 de bois illégaux exportés par la société Atama Plantation avec la complicité des agents des services des Eaux et Forêts et ceux des Douanes Congolaises. En effet, par des sources sûres du Ministère de l’Économie Forestière et de l’Administration des Douanes, on nous signale qu’une mission de terrain de l’Inspection Générale des Eaux et Forêts avait été réalisée courant ce mois et il en ressort de celle-ci que:

3.000 m3 de bois illégaux ont été exportés par la société Atama Plantation avec la bénédiction de la Direction du Service de Contrôle des Produits Forestiers à l’Exportation (SCPFE), réputée dans la délivrance des autorisations -exceptionnelles d’exportations de bois moyennant des pots de vin.

Au tour de 1.000m3 de bois illégaux ont été exportés en utilisant le marteau forestier de la société Bois et Placage de Lopola (BPL).

Enfin, la plus grande partie de ce bois soit 10.000 m3 ont été exportés sans titre d’exportations mais grâce à l’autorisation verbale de Madame la Ministre Rosalie MATONDO avec la complicité des cadres et agents de l’administration des Douanes de Pointe-Noire, a déclaré Mr Ruban, patron de la société Atama Plantation devant témoins.

Il sied par ailleurs de signaler que, l’exportation de ce bois illégal a continuée jusqu’au mois d’août dernier. Signalons au passage qu’une partie importante de ce bois illégal se trouve encore dans les forêts de Mokeko dans le département de la Sangha.


POLLUTION ET HYDROCARBURES : SASSOU NGUESSO S’EN TAPE. CE QUI L’INTÉRESSE C’EST LA RENTE PÉTROLIÈRE.

Pointe-Noire et environs victimes de la pollution pétrolière : le principe du pollueur-payeur n’a jamais été appliqué.

«Ici à Ndjeno, les maladies diarrhéiques et les infections pulmonaires sont constantes», indique les habitants de la localité. Selon certains spécialistes ces odeurs sont entre autres l’émanation, par des torchères, du sulfure d’hydrogène. «A un taux très élevé, il peut causer des pertes en vies humaines».

Eau polluée, les paysans sont lassés de cultiver, car le manioc, l’igname et la patate moisissent ou pourrissent avant la maturité, à cause des déchets du pétrole enfouis dans les sols, voilà certaines conséquences de la pollution des hydrocarbures.

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