La manoeuvre est tellement grossière qu’elle trahit la panique qui s’est emparée du tyran de l’Alima depuis que RFI a révélé ce qui était un secret de polichinelle pour les congolais. Le Congo est surendetté juste 7 ans après l’annulation frauduleuse de sa dette extérieure par le duo mafieux Moussa Yaya – Dominique Strauss Khan.
Les 117% du PIB confirmés par le FMI ne concernent que la dette extérieure. Nos analyses dettes sociales, dettes intérieures et dettes extérieures penchent pour un endettement autour de 200 %.
Pour fuir les fourches caudines du FMI le régime n’a eu aucune autre solution que de faire appel à l’arnaque classique de l’investisseur miracle.
La rumeur courait depuis une semaine et elle vient juste d’être confirmée, un mystérieux investisseur chinois CETS Industrie Sarl souhaite acquérir pour 53 milliards de FCFA un terrain de 22 hectares dans le Niari. La destination de cette terre par un contrat léonin de 60 ans : la production de noix de Cajou. Le signataire pour le Congo : Henri Djombo, un des piliers de la Mafia Nguesso.
Pourquoi le montant de l’investissement de la mystérieuse société CETS Industrie est-il à 3 milliards près le montant exact de la dette extérieure du Congo ?
Nous sommes définitivement en face d’une tentative désespérée de blanchiment d’argent à grande échelle en provenance des comptes chinois personnels des kleptocrates congolais.
La société civile congolaise demande au FMI de ne donner aucun sou à Sassou car lui et son gouvernement ne représentent pas la volonté du peuple congolais. Tout accord entre le FMI et Sassou sera frappé du sceau de la nullité et n’engagera en rien les futurs autorités du Congo.
Le Congo n’a pas un problème de dette mais de gouvernance. Toute aide doit être conditionnée à la libération des prisonniers d’opinion, l’ouverture d’une transition politique sans Sassou et l’établissement d’un tribunal spécial international à Brazzaville.