
Cette fois c’est Jean-Jacques Bouya, alias le Haussmann des tropiques, l’homme des petits travaux et des grandes factures qui est dans l’oeil du cyclone. Dans un dossier minutieux, les journalistes Hugo Joncas et Emmanuel Freudenthal ont traqué la partie immobilière du détournement d’argent des kleptocraties africaines.
Jean-Jacques Bouya, ancien pilote de ligne de l’ancienne société nationale LINA CONGO, est soupçonné d’avoir servi son oncle durant la guerre de 1997-2002. Il aurait alors piloté des cargos d’armes à destination d’Owando en complicité avec le célèbre marchand Victor Bout.
Cette loyauté a été récompensé par l’élévation au rang de ministre à la présidence en charge des grands travaux. C’est dans cette nouvelle position que Jean-Jacques Bouya s’est lancé avec voracité dans le détournement de fonds publics.
L’enquête canadienne révèle un patrimoine de près de 1,5 millions de $, une paille pour ce natif de Tchikapika qui se vante d’être riche au point de ne plus pouvoir compter sa fortune.
La filière canadienne est mise à nue, nous appelons à une enquête sur la dernière filière de la mafia Nguesso : MACAO – SINGAPOUR.
L’opacité de la dictature chinoise est le dernier refuge de la Mafia Nguesso.
Nous félicitons l’antenne canadienne du Collectif Sassoufit qui a été d’une efficacité redoutable.
Vive le Congo libre !
LIRE L’ARTICLE DU JOURNAL DE MONTREAL
DES FONDS DU CONGO DANS LES PARADIS FISCAUX… ET AU QUÉBEC