
Une troupe coloniale tribale et totalitaire
À Mouyondzi dans la région de la Bouenza la police tribale de Sassou Nguesso a tué une fillette de 3 ans. Les policiers voulaient tuer le père mais la balle a atteint l’enfant qui est morte sur le coup.

Cette violence récente illustre s’il fallait encore le mode opératoire de la milice tribale. Dans le rapport de l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme nous avions déjà démontré que la règle était l’exécution sommaire des citoyens cette police-politique quasi mono-ethnique.
Cette police est totalitaire, elle agit systématique en dehors du cadre des procédures, des lois et des traités internationaux. Pourtant, elle continue à bénéficier de la coopération technique de la France. Au Congo, les libertés sont systématiquement violées, la presse censurée, aujourd’hui 11 mai, le journaliste Ghys Fortuné Dombé est à son 5 mois de prison arbitraire au mépris de toutes les procédures.
L’Aveuglement rwandais n’aura donc servi à rien ?
Et La France collabore avec un régime totalitaire

L’ambassadeur et le Consul de la France au Congo ne disent pas la vérité sur la situation du Congo. Sassou n’est pas et n’a jamais été le garant de la stabilité et de l’unité du Congo. Des criminels de guerre comme les Généraux Jean Dominique Okemba, Charles Richard Mondjo, Jean François Denget, Pierre Oba, Guy Blanchard Okoi, Prosper Konta, René Boukaka, Norbert Dabira ainsi que le Colonel Serge Oboa etc… continuent à bénéficier de l’indulgence des autorités françaises via les réseaux de connivence comme la Fondation Brazzaville de Jean-Yves Ollivier ou la revue Géopolitique Africaine
A Brazzaville, l’Etat est dirigé par le crime organisé et les criminels de guerre sont à la tête des institutions. La malheureuse phrase du Président Hollande : “Sassou Nguesso a le droit de consulter son peuple”, sur le changement de la constitution du 20 janvier 2002, a ouvert un nouveau cycle de violence politique qui culmine actuellement dans les massacres masse dans la région du Pool et le redoublement des bombardements pendant cette période d’installation du nouveau président français Emmanuel Macron.
Cette collaboration avec le totalitarisme détruit toutes les assertions sur les “valeurs de la République” et la nécessaire lutte contre le racisme. Pourquoi ce qui est bon pour les Français ne le serait pas pour les Congolais ? Il faut en finir avec ce ‘’partenariat raciste’’ que l’on appelle la Françafrique.
L’unité nationale emprisonnée et le risque de chaos est manifeste

Notre discours de modération a atteint ses limites. Les jeunes de Mouyondzi ont brûlé le commissariat de police et les maisons des policiers pour se venger de l’enfant décédé. L’embrasement et l’insurrection citoyenne menacent partout. Le garant de fait de l’unité nationale, le Général Jean Marie Michel Mokoko vainqueur véritable du scrutin présidentiel de mars 2016 est en prison depuis un (1) an ainsi que André Okombi Salissa qui composaient le trio de tête. Nous ne pouvons pas nous résoudre à l’attente passive de l’avènement dynastique du criminel Denis Christel Nguesso commanditaire de l’assassinat du journaliste franco-congolais Bruno Ossebi. Tandis que l’amérique vient de faire un geste à destination des Kurdes de Syrie, les congolais sont eux abandonnés aux caprices d’un moloch.
Les Congolais ont le droit de se défendre face à un régime tyrannique. Nous réclamons notre Hermione avec son chargement de baïonnettes pour défendre l’humanité et la liberté.