De la crise électorale à la crise pré-génocidaire

Télé mille collines

Télé Congo est désormais télé mille collines. Le nom de code consacré n’est plus “cafard” mais “Terroristes”. Une myriade de créatures du régime réclame la traque et la liquidation des “terroristes” et de leurs soutiens. Sassou va jusqu’à rendre un hommage officiel aux soldats des escadrons de la mort tombé dans le Pool. Ces militaires qui sont tombés dans l’exercice de basses besognes ne méritent pourtant que l’indignité nationale. Et puis, c’est une drôle d’opération de police qui implique arme de destruction massive et “armée nationale” !


Nous allons en finir avec les Ba kongo

Dans le Pool, c’est bien à une épuration ethnique que le régime se livre. Le rapport de Maître Massengo-Tiassé et les nouveaux témoignages qui arrivent montre le caractère systématique de l’exécution des garçons présumés Lari. La nouvelle phrase consacrée est “To Ko silissa Ba kongo” c’est à dire nous allons en finir avec les Ba kongo.
Courant Août, une distribution d’armes avait été faite dans les quartiers de plusieurs villes auprès des partisans les plus fanatiques. A Ouesso ce serait depuis le bureau du maire de l’arrondissement 2 qu’est déployé le plan d’extermination des “terroristes” locaux. Le fichage systématique des Ba kongo et des individus “modérés” des autres groupes ethniques critiques vis à vis du gouvernement et de sa politique d’épuration est désormais la règle. Le Congo s’enfonce dans l’épuration ethnique. Sassou et le PCT narguent jusqu’aux morts.
Le génocide est planifié et il a déjà commencé.


Dégâts Collatéraux pour mieux faire taire

C’est la terminologie utilisée pour désigner les victimes qui ont le malheur d’être les parents d’activistes hors de portée relative des tueurs du régime. Le père du coordinateur du collectif Sassoufit, Emmanuel Ngombet, a été interpellé Vendredi 07 octobre 2016 et désigné comme “Dégât collatéral”, il lui est demandé de nous dire “d’atténuer la critique sur la personne de Sassou nguesso”. Le collectif Sassoufit n’envisage aucune atténuation. Cette pratique des “dégâts collatéraux” est courante mais rarement dénoncée. La dictature est comme un feu dévorant. Elle détruira tout jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien à détruire ou que quelqu’un ou quelque chose l’arrête délibérément. Le comburant de la dictature c’est la peur. Nous dénonçons les menaces de Mort sur Monsieur Emmanuel Ngombet.

Sassou a commencé le massacre, une logique génocidaire est en marche, il est encore possible de l’arrêter.

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