
Le Scandale de la corruption des autorités congolaises par l’entreprise Australienne Sundance Resources est sur la table des juges à Perth. Dans cette affaire il est plus que nécessaire que les congolais soient autour de la table pour espérer obtenir la vérité et surtout réparation. Cette affaire de corruption se prolonge par une destruction de l’environnement et une suspicion de meurtre prémédité. Elle nous permet aussi de révéler et de mieux comprendre les circuits de financement frauduleux de l’une des pires dictatures du Continent.
Au Commencement était le Crash

Aucun survivant. Deux dirigeants de CamIron camerounais manquants mystérieusement du vol. Ce 19 juin 2010 c’est l’ensemble du Board de SUNDANCE qui embarque sur le tarmac de l’aéroport de Yaoundé. Deux avions avaient été affrété, Equaflight appartenant à Serge Mouyi et Cendrine Nguesso et Aero Fret Services de Maurice Nguesso, mais en violation du protocole qui oblige à faire voler séparément le Board. Tout ceci nous interpelle.Pourquoi tous embarquent Sous contraintes ?
Le vol fatal est celui d’AERO SERVICES, la société de maurice Nguesso classée sur liste noire du transport aérien. La Troisième fortune d’Australie Ken Talbot et le dirigeant de SUNDANCE ainsi que leurs collaborateurs y trouveront la mort au dessus de la forêt équatoriale congolaise. Une source nous parle de 15 minutes de silence avant le Crash. Aucune enquête sérieuse sur les raisons techniques du crash n’a été faite*. La coïncidence avec l’absence des deux camerounais du board rend la thèse d’un crash prémédité plausible.
Enfin, l’avion d’Aero Services venait de Pointe-Noire. Pourquoi faire venir l’avion du Congo et un avion propriété des Nguesso ? Ne pouvait-on pas trouver un avion au Cameroun ? Le passif des Nguesso avec les crash d’avions est lourd. La bombe de l’UTA avait été embarqué à partir de Brazzaville** le 19 septembre 1989 sous la présidence… Sassou. Il n’est pas impensable qu’une visite sur les lieux du Board et du Milliardaire Talbot auraient sonné la fin de l’arnaque Congo-Iron. Les gêneurs sont morts, la convention d’exploitation est signée le 28 décembre 2012 de la main du tyran.
*Sundance board were flying on banned airline
**Il y a 25 ans, l’attentat du DC10 dUTA au Niger faisait 170 victimes
Denis Christel Nguesso dance Time of my life
Au Congo Denis Christel Nguesso installe progressivement son système. Il est fermement décidé à préparer financièrement sa succession à la tête du régime. N’est-il pas déjà soupçonné dans le meurtre par incendie du Journaliste Franco-Congolais Bruno Ossébi* avec femme et enfants ? Ce journaliste avait peut être compris avant tout le monde l’ampleur des scandales autour de la prise du contrôle de la SNPC. A Mpila, les gêneurs on les refroidit purement et simplement.
Kiki ne souhaite pas être visible et pour cela il place Monsieur Yama Rufin comme ses yeux et ses Oreilles dans Congo Iron. Rufin émarge à 5 000 $ le mois puis à 10 000 $. Son poste est : Chargé des relations avec le gouvernement. Ce fils d’un cuisinier de la présidence à l’époque de Marien Ngouabi est visiblement un intime de Kiki, peut être un copain de jeux d’enfance ? Yama est écarté du poste juste après le crash. Pourquoi?
Baya André un mauricien payé 8 millions de CFA (12 300 €) conduit alors les négociations jusqu’à l’obtention du permis d’exploitation et est écarté sous la couverture d’une démission. Il pour être remplacé par le Neveu Aimé Emmanuel Yoka fils de l’Ex ministre de la juste, venu de Singapour avec la mission d’écarter les cadres congolais qui pouvaient éclairer et donc ainsi garder la confidentialité nécessaire à la vaste arnaque au gisement fabuleux.
*La mort mystérieuse d’un journaliste franco-congolais à Brazzaville
Dirty Mining and I owe it all to you
Le secteur minier congolais est sous la coupe depuis 2005 du Général Pierre Oba, un homme clé du régime. La délivrance d’un permis minier passe obligatoirement par son bureau. Il est la créature de Sassou, son double et son véritable trésorier.
En effet, pour la délivrance d’un permis minier le code minier rend obligatoire de prouver la capacité d’exploitation. C’est pourquoi, le cameroun n’a toujours pas donné de permis d’exploitation alors que le Congo lui a octroyé un permis pour 25 ans à Sundance. Dans le cas Sundance Resources, il y a clairement violation du code Minier. L’exploration terminée, la société était toujours en attente du financement pour l’exploitation. Mr Hanlong* lié à la mafia chinoise qui devait, semble t-il racheter Sundance et son permis a été pendu en 2015 pour un scandale de corruption, rackets et meurtres. Un témoin gênant en moins, merci aux autorités judiciaires chinoises, soufflait Mpila.
Sundance Resources est coté en bourse. La corruption permet le blocage juridique avec des permis miniers de complaisance qui font ainsi grimper en bourse l’action Sundance. La Communication autour d’un fabuleux gisement avec des chiffres faux alimente la machine de la spéculation.
Pour assurer cette communication, la belle soeur yoka est mise à la communication. Elle assure la vitrine d’une entreprise crédible Congo Iron et s’inscrit dans la propagande du régime sur la diversification économique et l’émergence à portée d’orteils.
Le permis est délivré sans audit externe, sans contre enquête géologique, sans preuve de financement sérieuse. Sur quelle base le Congo aurait eu foi pour délivrer le permis ? Quand l’action faiblit ? On annonce un deuxième gisement miraculeux à Ibanga juste à côté de Nabemba et on renouvelle la violation du code minier, la bourse est rassurée et l’épargne des australiens flouées. C’est une arnaque aux actionnaires avec Talbot et les épargnants australiens comme principales victimes.
*Hanlong takes new shot at Sundance
“Lé Dia, Lé Noua” : Financement et Gestion de l’Oyocratie.*
La logistique au Cameroun et au Congo est confiée à des étrangers. Pour Congo-Iron une Burkinabé-Française. Les postes sensibles sont confiés à des gens clés. Le siège Sundance facture à ses filiales des frais administratifs et de sécurité sans preuve de facture et le gouvernement congolais fait entrer dans une dette. On commande des forage surfacturés avec des compagnies malaisiennes. Un homme clé, Monsieur Patrick Bounda chef du personnel payé plus de 2 millions de CFA pour soudoyer les inspecteurs du travail et ainsi garantir le mauvais traitement des locaux sur des critères ethniques.
Le ministre Pierre Oba monnaie les titres miniers, avec l’argent achète les armes qui maintiennent le système. La logistique des “grands chantiers” permet d’acheminer l’armement sous couvert.
La politique de recrutement à partir de la gouvernance de Aimé Emmanuel Yoka a été basé sur des critères ethniques et de clientèles. Le contrôleur géologue du ministère Jean Djoua a été recruté par Congo Iron alors qu’il devait en faire la surveillance pour le compte de l’Etat. Le ministère Pierre Oba reste muet. La pratique est dans ce genre de cas de verser une “dîme” à sa tutelle en guise de reconnaissance de la complaisance accordée. Les bilingues locaux sont moins bien payés que le personnel étranger et une politique de discrimination ethnique et raciale apparaît clairement sur la grille salariale. L’ethnie et la couleur de la peau valent mieux que la compétence.
Encore plus loin, Congo Iron n’est qu’une filiale en réalité de Cam Iron dans les statuts en Australie mais au congo elle apparaît comme société indépendante. Les obligations de formations n’ont pas été respecté pour les congolais. Aucun congolais n’est allé en formation en Australie. Alors que les camerounais ont été formé. Les même acteurs mais avec une autre société exploite des mines d’or quasi illégale de « Samisa » car ils ne détiennent pas les documents réglementaires d’exploitation. Il pollue les sources d’eaux.
Des Mercenaires (anciens légionnaires) assurent la sécurité du site et partout dans les bureaux locaux de Sundance car pour dissuader les curieux, les rapports classaient la zone en Rouge, un niveau élevé de menace d’attaque. Quiconque connaît le Congo sait très bien que la Sangha où se situe le gisement n’est pas une zone à risque et aucune bande armée n’y a jamais opéré.
Sassou père savait et ne pouvait pas ignorer l’ensemble de ses agissements. Le ministre Pierre Oba sincère fait les versements de la corruption et s’occupe des achats d’armes. Les titres miniers du pétrole et des mines achètent les armes sans le contrôle du Trésor public et donc des institutions internationales de contrôle.
*Lé dia lé noua = on mange, on boit en Mbochi
Nani é sili té*, plus loin ensemble !
Le silence du clan ça s’achète ! Congo Iron oblige à l’ensemble de son personnel d’ouvrir un Compte à la Banque BGFI de Jean Dominique Okemba qui a alors pu s’adonner à son jeu favori qui consiste en des décalages dans les paiements des salaires pour spéculer sur le marché des changes et faire des placements avec l’argent des salariés et ainsi “manger” les intérêts produits.
Personne n’a été oublié, toutes les composantes du clan ont mangé.
*Nani é silé té = ce n’est pas encore fini en lingala
Sassoufit à l’heure australienne

Le Collectif Sassoufit et l’ensemble des associations de la société civile Congolaise souhaitent se porter partie civile dans le procès SUNDANCE qui s’ouvre à Perth en Australie. En réaction à ce scandale une manifestation à proximité de l’ambassade d’Australie en France aura lieu ce Vendredi 02 septembre de 13h30 à 20h00. La voix des congolais doit être entendu.
La corruption de SUNDANCE a aidé à consolider la dictature de Sassou Nguesso. Nous, peuple réclamons de la justice australienne l’émission d’un mandat d’arrêt contre Monsieur Denis Christel Nguesso et l’ensemble des dirigeants de Congo Iron. Nous avons en notre possession des documents authentiques et très compromettants qui sont à mesure d’aider la justice australienne dans son enquête. Ceci pour faire connaître la vérité sur les pratiques de Sundance Resources et du clan Nguesso.
Le Congo sera libre !
la Coordination