Faut-il mourir pour Brazzaville ?

Non ! répondent peut-être cette France et ce monde libre oublieux de l’histoire de leur libération du totalitarisme. 

Felix Eboué et le Général de Gaule à Brazzaville

Mourir pour Brazzaville ? Quelle idée saugrenue ! Pourquoi donc mourir pour des nègres au coeur des ténèbres ? 


Pourtant, Brazzaville fut pour tout Français le dernier refuge de la dignité de la nation, sans Brazzaville pas de France libre, sans France libre le spectre du totalitarisme aurait brisé à jamais l’âme de la nation des droits de l’Homme.

Aujourd’hui c’est Brazzaville qui se meurt, c’est Brazzaville qui est défigurée par l’hideux spectre du totalitarisme. Notre victoire sur le totalitarisme du Parti Congolais du Travail ne peut pas venir que de nos forces intérieures. Le peuple Congolais a besoin de l’aide et du concours de toutes les femmes et de tous les hommes de bonne volonté. Nous appelons à une intervention militaire internationale pour mettre fin au régime de Denis Sassou Nguesso.

Mourir pour Brazzaville c’est aujourd’hui mourir pour la liberté de chaque Homme. C’est dire dans un mouvement historique que le totalitarisme n’a pas de couleur ni n’est l’apanage d’une époque révolue ou d’un continent particulier.

Mourir pour Brazzaville aujourd’hui c’est marquer la volonté du monde libre de continuer à jouer un rôle dans l’histoire. C’est refuser de cautioner l’arbitraire qui se drape du manteau de la démocratie pour la violer, c’est enfin, aux sacrifices de nos pères, répondre par le sacrifice des fils :
Français, venez mourir pour la liberté de Brazzaville, Hommes libres venez mourir pour la liberté de Brazzaville !

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